Daguerre - Projet Miramar avec Louise Quillet et Sarane Mathis

En réalisant son nouvel album à la villa Mercédès à Garazi (Pays basque) Daguerre a voulu retrouver la quiétude de sa maison d’enfance. Une maison où il s’est construit, où les souvenirs sont simples et beaux. Chaque chanson y a été enregistrée, dans différentes pièces, en acoustique, et dans les conditions du live. Résultat, un basse/guitare/voix, brut et dogmatique livré sans filet ni retouches, un style chanson/rock singulier que Daguerre affectionne depuis ses débuts. Cet album signe également, sur scène, le retour du duo avec le bassiste Michel Moussel (alias «Mimi »), complice de toujours. Comme pour mieux figer les racines du projet reconnaissable par le son Daguerre, la basse de Mimi, la guitare acoustique et la voix de Daguerre, sont une évidence depuis plus de quinze ans. C’est à «Miramar », une plage de Biarritz considérée par Daguerre comme le jardin de sa deuxième maison, que les premiers mots de l’album sont venus. Immense rocher posé sur l’océan, repère immuable, lieu de toutes les confidences, il est l’endroit où il vient chercher l’essentiel. Un lieu propice à l’écriture, au temps suspendu, à la contemplation.

Miramar, comme « regarde la mer ». Miramar, comme le lien entre trois artistes, trois regards. Les textes de Daguerre sont posés. Ce dernier les confie à Louise Quillet. «À toi de raconter! ». Et elle raconte. Le grand Algorythme qui a investi la vie de tous, la société transformée par le numérique et le besoin de ne plus avoir à décider. Elle raconte les vagabondes qui n’ont pas voulu de cette société sans liberté, sans couleur. Une dystopie à l’image de Bordage, de Dan Simmons. À son tour, Sarane Mathis s’empare de Miramar et le colore, l’anime de ses peintures détaillées et lumineuses. Trois artistes unis par l’Ocean, la soif de liberté, le désir de partager. Trois univers artistiques complémentaires. Un regard pertinent sur notre société, empreint de poésie.