Une création théâtrale issue d’un travail de résidence à International Visual Théâtre : rencontre de deux langues et de deux cultures et recherche sur une écriture commune entre sourds et entendants. La première mise en scène d’Emmanuelle Laborit.
La pièce se déroule de nos jours : Julien Laporte, sourd profond de naissance, revient vingt-cinq ans plus tard dans la maison de famille qui fut sa maison d’enfance et qu’il a fuie à 20 ans. Alors qu’il n’a donné aucune nouvelle durant toutes ces années, il a réagi à une annonce lue dans la presse : son frère aîné et sa soeur le recherchent pour régler l’héritage familial à la suite du décès récent de leur mère. Seul sourd de la famille, Julien a vécu une enfance désastreuse, soumise à l’autorité obtuse d’un père obsédé par les thèses oralistes d’Edward Graham Bell, qui fut au XIXe siècle l’inventeur du téléphone et un ennemi déclaré de la langue des signes. L’héritage que Julien revient liquider dans la maison de son enfance, c’est donc aussi celui de l’histoire des sourds, en particulier du Congrès de Milan à la suite duquel a été décrétée, en France, l’interdiction des gestes dans l’éducation des sourds.
La pièce s’ouvre sur l’arrivée de Julien; il est accompagné par sa femme et une amie interprète, puisqu’il refuse désormais de parler, s’exprimant exclusivement en langue des signes. Alors que la présence de l’interprète est d’emblée perçue comme une agression par le frère de Julien et comme une souffrance par sa soeur, l’ombre du père mort des années plus tôt plane sur la scène des retrouvailles…
Texte Bertrand Leclair / Mise en scène Emmanuelle Laborit
Assistée d’Estelle Savasta / Scénographie, lumière Eric Soyer
Musique, sons Claire Thiébault, Michel Schick, Nicolas Deutsch
Costumes Céline Perrigon / Adaptation français LSF Chantal Liennel,
Bachir Saïfi et Anne-Marie Bisaro
Avec Simon Attia (Julien) / Noémie Churlet (Hélène) / Thomas Leveque (Alex)
Anne-Marie Bisaro (Monique) / Marc Berman (Xavier)
Serpentine Teyssier (Françoise)
Durée 1h20
Tarif 4 et 18 €
Photo : IVT - Sylvie Badie-Levet
La pièce se déroule de nos jours : Julien Laporte, sourd profond de naissance, revient vingt-cinq ans plus tard dans la maison de famille qui fut sa maison d’enfance et qu’il a fuie à 20 ans. Alors qu’il n’a donné aucune nouvelle durant toutes ces années, il a réagi à une annonce lue dans la presse : son frère aîné et sa soeur le recherchent pour régler l’héritage familial à la suite du décès récent de leur mère. Seul sourd de la famille, Julien a vécu une enfance désastreuse, soumise à l’autorité obtuse d’un père obsédé par les thèses oralistes d’Edward Graham Bell, qui fut au XIXe siècle l’inventeur du téléphone et un ennemi déclaré de la langue des signes. L’héritage que Julien revient liquider dans la maison de son enfance, c’est donc aussi celui de l’histoire des sourds, en particulier du Congrès de Milan à la suite duquel a été décrétée, en France, l’interdiction des gestes dans l’éducation des sourds.
La pièce s’ouvre sur l’arrivée de Julien; il est accompagné par sa femme et une amie interprète, puisqu’il refuse désormais de parler, s’exprimant exclusivement en langue des signes. Alors que la présence de l’interprète est d’emblée perçue comme une agression par le frère de Julien et comme une souffrance par sa soeur, l’ombre du père mort des années plus tôt plane sur la scène des retrouvailles…
Texte Bertrand Leclair / Mise en scène Emmanuelle Laborit
Assistée d’Estelle Savasta / Scénographie, lumière Eric Soyer
Musique, sons Claire Thiébault, Michel Schick, Nicolas Deutsch
Costumes Céline Perrigon / Adaptation français LSF Chantal Liennel,
Bachir Saïfi et Anne-Marie Bisaro
Avec Simon Attia (Julien) / Noémie Churlet (Hélène) / Thomas Leveque (Alex)
Anne-Marie Bisaro (Monique) / Marc Berman (Xavier)
Serpentine Teyssier (Françoise)
Durée 1h20
Tarif 4 et 18 €
Photo : IVT - Sylvie Badie-Levet