Prima materia
Dimension Symbolique du travail :
L'expérience du travail de la terre ne laisse pas indifférent, il demande un engagement physique, technique et mental voire spirituel. Fortement ancrée dans l’imaginaire de nos civilisations, la terre « prima materia » née du chaos, est chargée de symboles depuis la nuit des temps. Liée à l'Homme, à la vie, à la mort, au visible et à l'invisible, c'est aussi en quelque sorte notre vaisseau.
Travailler la terre in situ, c'est établir un dialogue avec l'élèment Terre. C'est tenter de rétablir les vertus primitives des choses, faire l'expérience de la patience, de l'individualisation et de la métamorphose. C'est aussi rechercher l'alchimie d'une hypothétique transmutation.
La spiritualité fondée sur les croyances religieuses a été l'un des fondements de l'histoire de l'art depuis la nuit des temps. Aujourd'hui elle l'est moins. Mes explorations actuelles intègrent des questions universelles pas uniquement liées à l'environnement, et tentent d'explorer à nouveau ce lien avec l'invisible.
Dans l'art tribal, l'art premier, l'art primitif etc... la tradition est fortement liée aux objets, à certains sites et lieux, et à certains "personnages" du « clan ». Le titre de l'installation fait référence à cet état, il place le travail dans une signalétique sacrée voire magique.
C'est un des liens possibles entre le visible et l'invisible.
L'expérience du travail de la terre ne laisse pas indifférent, il demande un engagement physique, technique et mental voire spirituel. Fortement ancrée dans l’imaginaire de nos civilisations, la terre « prima materia » née du chaos, est chargée de symboles depuis la nuit des temps. Liée à l'Homme, à la vie, à la mort, au visible et à l'invisible, c'est aussi en quelque sorte notre vaisseau.
Travailler la terre in situ, c'est établir un dialogue avec l'élèment Terre. C'est tenter de rétablir les vertus primitives des choses, faire l'expérience de la patience, de l'individualisation et de la métamorphose. C'est aussi rechercher l'alchimie d'une hypothétique transmutation.
La spiritualité fondée sur les croyances religieuses a été l'un des fondements de l'histoire de l'art depuis la nuit des temps. Aujourd'hui elle l'est moins. Mes explorations actuelles intègrent des questions universelles pas uniquement liées à l'environnement, et tentent d'explorer à nouveau ce lien avec l'invisible.
Dans l'art tribal, l'art premier, l'art primitif etc... la tradition est fortement liée aux objets, à certains sites et lieux, et à certains "personnages" du « clan ». Le titre de l'installation fait référence à cet état, il place le travail dans une signalétique sacrée voire magique.
C'est un des liens possibles entre le visible et l'invisible.
Jeux de lumière
Le caractère « primitif « de la construction avec une édification de forme massive, est une esthétique recherchée. Les parois sont brutes et charnues.
Plis, crevasses, bosses sont des signes tangibles que la terre continue son propre travail de modelage. Insectes, visiteurs, herbes sauvages vont pouvoir s'y installer.
La vue, le toucher, l'odorat et même l'ouie sont des expériences personnelles qu'il faut tenter. L'installation favorise ces expériences de proximité. On peut observer de loin mais vous êtes invités à vous poser sur le banc central. De là, une fois posé, il est possible d'observer l'horizon, le ciel, les insectes, la vie....