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Vendredi 13 Juillet 2012 15:56

Les journées anniversaire de la Ferme de Trielle


Les samedi 28 et dimanche 29 juillet


Vernissage exposition de peintures, Serge de Turville samedi 28 juillet à 16h

Photo Xavier Zimbaro


Un tableau n’est pas une image
Une évidence : je me suis souvent appuyé sur des mots, des textes, généralement poétiques que je traite avec autant de respect qu’un visage, un paysage. C’est une constante dans mon travail, rapprocher l’écriture de la peinture, n’en faire qu’une seule expression.  Serge de Turville
 
 
Peintre abstrait et contemporain, il débute par un style très figuratif, puis assez vite, il commence à se remettre en question pour progressivement passer à une transposition de la réalité visible.
Dans ses œuvres il est aussi question de la vie, de l'amour et de la mort, les mots apparaissent
au même titre qu'un objet ou un personnage. Il a notamment réalisé de nombreuses séries d'après des œuvres d'écrivains
Serge de Turville et sa peinture forment un tout indissociable qui ne peut que contribuer à faire aimer la vraie et sincère peinture abstraite, souvent malmenée ou incomprise.

Horaires : Du mardi au dimanche de 16h à 19h ou sur Rendez-vous.

Carine Gualdaroni, Un jour, je suis morte… samedi 28 juillet à 17h

Photo Christophe Loiseau

Des vêtements laissés vides… témoins de la vie passée de cette femme-squelette, devenue absente de la robe qu’elle a portée un jour.
 

 
Ce solo s’inspire du conte inuit La Femme-squelette, dans lequel une femme dévorée par les poissons jusqu’à l’os, revient finalement à la vie. C’est une histoire d’amour fantastique mais c’est avant tout une célébration de la vie. Car dans la pensée inuit, l’os est le siège de la vie...
Seule en scène, Carine Gualdaroni, nous entraîne au fil de ce conte, dans une danse tout aussi macabre que vivante, aussi effrayante qu’attirante. Dans ce travail, la jeune marionnettiste suit une ligne de recherche à la croisée du corps et de la matière, qu’elle soit vêtement, marionnette... ou squelette !
 
Conception et interprétaion : Carine Gualdaroni
Lumière : Tiphaine Monroty
Accompagnement artistique : Praline Gay-Para, Claire Heggen
Sous le regard complice de Carole Fages.

Le Théâtre des grands Chemins, Juste une Valse samedi 28 juillet à 18h

Photo Nicole Doumenc

Juste une Valse raconte le voyage sans fin et sans retour de deux énergumènes qui, à travers leurs gestes et leur humanité, nous enseignent la poésie de l'échec. Un spectacle tout public et tout terrain, par la compagnie Théâtre des grands Chemins.
 
Ecriture, chorégraphies, décors, costumes et interprétation : Christian Brazier et Fabio Ezechiele Sforzini.
Aide à la mise en scène : Sofie Sforzini et Luca Franceschi.
Musiques originales : Bernard Ariu.

Presque Siamoises, Bertha et Miranda samedi 28 juillet à 19h

Photo Franck Cortot

"Arrêtez-vous un instant, Bertha et Miranda vous invitent à découvrir leur panoplie de bizarreries contorsionnées Echappées de la foire de Milan, elles errent dans les contrées les plus proches de nous...Equilibres philosophiques et contorsions religieuses sont au menu des Presque Siamoises. Elles l'arroseront d'humour piquant à déguster sur manteaux de fourrures."

Bertha et Miranda est né de l’envie de redécouvrir et d’amener les portées contorsions dans la rue, discipline présente essentiellement dans le monde du cirque traditionnel. Le spectacle se joue sur une remorque scène, les exploits techniques sont amenés avec humour et poésie par le biais du texte. Le boniment devient alors complice de la contorsion afin de réveiller l’imaginaire du public.
 
Auteurs et interprètes :Flora Le Quémener et Sophie Ollivon
Mise en scène : Gilles Cailleau
Conception costumes : Patou
Illustration : Sébastien Thomazo

Bal, samedi 28 juillet à 21h Alain Bruel, Stéphane Coutaud, Matthieu Lespagnol

Photo Léo QM
Un trio de musiciens composé pour l'occasion ponctuera en musique ces représentations. Alain Bruel, Stéphane Coutaud et Mathieu Lespagnol tâcherons de créer un lien sensible entre les différents spectacles.

La soirée du samedi sera aussi l'occasion de présenter des musiques à danser, empruntant aussi bien à un répertoire local revisité, aux valses swing, aux thèmes "typiques" des années 40 et 50. 

Alain Bruel Accordéon, accordina, claviers
Stéphane Coutaud Contrebasse
Matthieu Lespagnol Percussions

Restauration possible à Trielle sur réservation

La Ferme de Trielle vous propose de fêter son trentième anniversaire en dînant sur place. Venez partager un moment convivial autour de spécialités auvergnates!

Tarifs:

Samedi 28 juillet, spectacles et restauration : 30 €
Sans restauration : 15 €

Jorge et Bérénice, How to pilib? dimanche 29 juillet à 18h

Photo Cie Jorge et Bérénice
Ici et maintenant, trois nanas à première vue superficielles et pinçantes, à la recherche du Pilib. Comme une quête contemporaine du Saint Graal. Elles remettent en cause le monde qu’elles ne comprennent pas toujours, et l’ironisent désespérément. Elles pètent les cases sociétales en rentrant droit dedans.

Mais qu’est ce que le pilib ?

Un courant de pensée, comme support de l’humour ambiant, de l’autodérision, comme parade à l’isolement des êtres. Prétexte à se définir ensemble, à imaginer des simplicités pour vivre ses pathétiques problèmes. Le pilib à sa manière, c’est l’ironie du désespoir.
How to pilib c’est une histoire de regard, de comportement de groupe. Du groupe à l’individu particulier. Une volonté d’aller du général plastique au sincère unique.

 
Jorge et Bérénice est un trio de trois filles et de cirque Lohan Doumergue est trapéziste, Dorothée Dell’Agnolla est équilibriste-contorsionniste, Pauline Dau est cordeliste.

Le Poil de la bête, Les carottes sont cuites dimanche 29 juillet à 19h

Photo Cie le Poil de la Bête
Colette Gomette vient d'on ne sait quelle planète. Tombée du ciel, elle atterrit là par hasard.
Balle rebondissante, femme caoutchouc, animale et primitive, elle découvre le monde : elle tâte, goûte, renifle, tressaute, s'esclaffe, bondit, rebondit... !

 
Face aux ravages de la "mal-bouffe", Colette Gomette nous expose, en conférencière improvisée, les vertus d'une alimentation saine.
Mais bien vite sa maladresse et son inconscient l'emportent sur ses beaux discours.
Ses bonnes intentions tournent au vinaigre et elle finit plutôt mal dans son assiette ...


Auteur-interprète : Hélène Gustin

Marie Lenfant, Numéro d’Objet dimanche 29 juillet à 21h

Photo Benjamin Juhel

Dans un espace biplan, deux personnages masculins tout droit sortis d’une bande dessinée entrent en mouvement au rythme des aiguilles d’une montre.
Deux hommes, aux allures singulières, nous renvoient, par les images proposées, un reflet de nos existences.
Epiés à la loupe, les comportements humains, les apparences, la relation à l’autre dans un cadre sociétal, nous sont  donnés là, avec la distance de l’humour pour qu’enfin réapparaisse le corps dans sa simple présence.
 
Numéro d’objet  nous éloigne d’une réalité pour mieux nous y ramener, pour revenir au corps brut, à sa présence au monde.
Cette pièce parle de l’apparence et du corps malmené, aujourd’hui remis sans cesse en question, et de la dualité permanente du désir et de la réalité.


Chorégraphie : Marie Lenfant
Interprétation : Thierry Mabon & Serge Louis Fernand
Univers sonore :François Chevallier
Construction décors : Jean-Claude Furet
Costumes : Anne Pitard
Régie : Thierry Deschamps

tarifs:
Dimanche 29 juillet : 15 €




Les représentations des journées anniversaire investissent entièrement le site de Trielle. En terrasse, en salle et sous chapiteau, le public est invité à se déplacer tout au long de la soirée pour voir s’enchainer les spectacles et les intermèdes musicaux.


Jacques Lours


Samedi 14 Juillet 2012 11:28