« Le regard que Jérémy Liron porte sur le monde n’est pas anodin, anecdotique ou innocent ; bien au contraire, c’est un regard qui construit, fabrique et pointe du doigt un manque — celui d’une vision fragmentée, qui fait le socle de sa peinture. Ce ne sont donc pas seulement des façades d’immeubles que nous voyons, mais des présences dressées frontalement, comme des murs, aux volumes se détachant sur un ciel idéalement limpide, désespérément bleu, bien trop beau pour être vrai.
Les peintures de Liron sont comme pliées les unes dans les autres ; elles se répètent, mais ne sont jamais vraiment les mêmes, prises dans des variations parfois infimes. Elles témoignent d’un désir de perception, qui s’apparenterait à une quête de vision cézanienne.
« Et l’on aura beau reculer, aucun morceau de paysage ne nous laissera voir ses bords », écrit le peintre pour qui la continuité est un leurre. C’est pourquoi, sur certains tableaux, apparaissent des triangles blancs, les réserves d’une image trouée, les pièces manquantes d’un sens que l’on ne parviendra pas à reconstituer. Et toutes les images, mises bout à bout, sont comme les séquences d’un film que l’on ne pourra jamais monter. (...) » Léa Bismuth
Né en 1980, il vit et travaille à Lyon.
Il est représenté par la galerie Isabelle Gounod à Paris.
Aurore Pallet : « Des petits paysages en noir et blanc aux motifs romantiques ; des reprises de peintures de la Renaissance dans lesquelles apparaissent des signes atmosphériques (oiseaux, nuages…) annonciateurs d’une signification mystérieuse… Mes peintures explorent la manière dont le paysage peut être investi de nos projections intérieures les plus profondes.
Comme dans les rêves, il en résulte des images flottantes, parfois indéfinies, faites de superpositions, de transferts, de zones d’ombre. Des lumières crépusculaires, des tonalités parfois légèrement phosphorescentes créent une atmosphère où les choses semblent sur le point de se transformer.
Je cherche à saisir des instants de basculement, le moment où l’image que l’on a sous les yeux s’efface légèrement pour laisser place à un flux aléatoire d’images mentales faites d’émotions, d’associations d’idées, de réminiscences et d’intuitions. »
Née en 1982, elle vit et travaille à Paris.
Elle est représentée par la galerie Isabelle Gounod à Paris.
Les peintures de Liron sont comme pliées les unes dans les autres ; elles se répètent, mais ne sont jamais vraiment les mêmes, prises dans des variations parfois infimes. Elles témoignent d’un désir de perception, qui s’apparenterait à une quête de vision cézanienne.
« Et l’on aura beau reculer, aucun morceau de paysage ne nous laissera voir ses bords », écrit le peintre pour qui la continuité est un leurre. C’est pourquoi, sur certains tableaux, apparaissent des triangles blancs, les réserves d’une image trouée, les pièces manquantes d’un sens que l’on ne parviendra pas à reconstituer. Et toutes les images, mises bout à bout, sont comme les séquences d’un film que l’on ne pourra jamais monter. (...) » Léa Bismuth
Né en 1980, il vit et travaille à Lyon.
Il est représenté par la galerie Isabelle Gounod à Paris.
Aurore Pallet : « Des petits paysages en noir et blanc aux motifs romantiques ; des reprises de peintures de la Renaissance dans lesquelles apparaissent des signes atmosphériques (oiseaux, nuages…) annonciateurs d’une signification mystérieuse… Mes peintures explorent la manière dont le paysage peut être investi de nos projections intérieures les plus profondes.
Comme dans les rêves, il en résulte des images flottantes, parfois indéfinies, faites de superpositions, de transferts, de zones d’ombre. Des lumières crépusculaires, des tonalités parfois légèrement phosphorescentes créent une atmosphère où les choses semblent sur le point de se transformer.
Je cherche à saisir des instants de basculement, le moment où l’image que l’on a sous les yeux s’efface légèrement pour laisser place à un flux aléatoire d’images mentales faites d’émotions, d’associations d’idées, de réminiscences et d’intuitions. »
Née en 1982, elle vit et travaille à Paris.
Elle est représentée par la galerie Isabelle Gounod à Paris.