Sous les traits de Lola Dewaere et Sophie Carrier, Maria Callas revit tous les soirs au Théâtre Déjazet dans cette pièce qui aborde la vie amoureuse et les douleurs de la plus grande des divas qui connaissait une gloire sans précédent, mais subissait dans sa vie privée bien des déboires avec un mari intéressé par l'argent puis avec Aristote Onassis, tellement aimé, tellement volage.
Pendant deux heures et demi, encadrées par des larges extraits de l'oeuvre de Maria Callas, on découvre une troupe de comédiens de haut calibre avec en particulier Andréa Ferréol qui joue la mère étouffante ou Pierre Santini qui campe un incroyable Onassis.
Cela va mal finir vous vous en doutez, mais votre soirée, elle, sera réussie. Vous serez hantés par le fantôme de cette femme orgueilleuse et fragile, tellement douée pour chanter, et pas pour vivre.
Même si Aristote Onassis retournera dans les bras de Maria Callas pour quelques nuits volées à Paris, celui-ci meurt à l’Hôpital américain de Neuilly au printemps 1975. Maria Callas effectue alors une dernière tournée mondial avec son ami ténor Giuseppe Di Stephano. Mais elle n’a plus de force, plus d’envie, plus d’amour et plus de voix. La voix de Callas s’est déchirée au fil de sa vie tumultueuse et torturée.
au Théâtre Déjazet à partir du 22 janvier 2013
Une pièce de Jean-Yves Rogale
Mise en scène Raymond Acquaviva
avec Andréa Ferréol (La mère de Callas) – Pierre Santini (Aristote Onassis) – Sophie Carrier (Callas adulte) – Lola Dewaere (Maria jeune) – Raymond Acquaviva (Battista Meneghini) – Cécile Pallas (Jackie Kennedy)