Abaji n'aime pas les étiquettes, il joue de multiples instruments, chante en plusieurs langues et s'essayent à divers styles, et pourtant, c'est toujours du Abaji. Après le Liban, Abaji est parti rechercher ses racines en Arménie et en Turquie, se replonger dans ces cultures, ce folklores, ces sons, et rencontrer de multiples musiciens. Sur son nouvel album Route & Roots, on peut ainsi entendre le duduk basse (instrument à anches arménien), traditionnellement destiné à ne produire que des bourdonnements, tenir une mélodie. Souvent comparé à un Dylan oriental, Abaji aime comme lui le voyage et la disparition. Il passe des mois à voyager, de l'Afrique du Sud au Pakistan en passant par le Mexique. Des voyages ponctués par des rencontres musicales enrichissantes, mais qui l'incitent finalement à enregistrer seul, pour mieux digérer, intégrer, assimiler. Et revenir à sa nature profonde. «Pour moi, quand quelqu'un se met à nu, c'est du blues. Cela peut être en arabe, en grec en turc, en anglais»
Il sera sur la scène du Pan Piper le 09 avril 2016.
Route & Roots est disponible chez Absilone / Socadisc
Il sera sur la scène du Pan Piper le 09 avril 2016.
Route & Roots est disponible chez Absilone / Socadisc